Bienvenue au Club des bras cassés
Pour nous écrire. Pour nous écrire.



Ce site est en travaux
Accueil
Ma galerie
Les news
Le groupe
Les galeries
Les topos
Gorgas Negras
Grand itinéraire très long (plus de six kilomètres de canyon) et froid, très froid même, engagé et technique, peut-être le plus complet et le plus beau de la Sierra de Guarra. C’est un canyon de grande classe… A réserver aux pratiquants débrouillés et bien encadrés.

Les Gorgas peuvent se décomposer en trois parties possèdant toutes leur caractère.

On rajoute à cela le retour, par le Bas Razil par exemple, et l’approche qui n’et pas anodine.

Partez très tôt, la fraîcheur du petit matin rend l’approche moins pénible, et cela laisse plus de temps pour la descente elle même.

Nombreux sont ceux qui arrivent de nuit au pont de Pedruel, et croyez moi finir le Bas Razil à la nuit tombante n’est pas une partie de plaisir.


Horaire :

Soit au total de 9 à 15 heures… Horaires minimum et maximum constatés lors de nos divers parcours.


L’approche :

Le départ se fait du village de Rodellar, nombreux parkings à l’entrée du village. Suivre le sentier du Mascun vers le point de vue. Descendre dans le canyon du Mascun. Remarquer au passage le dauphin et l’ermitage de San Martin perché sur la droite du canyon. On franchit à gué le Mascun une première fois puis suivre le sentier rive gauche qui remonte le canyon. Après un virage à gauche, traverser encore à gué. Sur la droite on peut apercevoir une petite grotte d’où coule de l’eau claire et fraîche, c’est la fuente de Mascun, source péréene et potable. Peu après le canyon tourne sur la droite, traverser à gué et repérer à gauche le débouché du canyon d’Andrebot, repérer dans les buis au pied de la falaise une petite sente caillouteuse qui ressemble à un ruisseau à sec. C’est le sentier qui vous permettra de monter au col d’Andrebot. La montée est assez rude et caillouteuse, essayez dans la mesure du possible de partir tôt, la chaleur peut y être violente.

Au col d’Andrebot prendre la piste abandonnée sur la droite, elle remonte le vallon de Los Moros, très encaissé et joli. On parvient ainsi sur le plateau prés du dolmen de Los Moros, jolie vue sur Letosa et Otin. Au dolmen, prendre un sentier à gauche en direction de Nasarre. Ce bon sentier au milieu de la lande mène au village de Nasarre, abandonné, son église serait une des plus vieilles d’Espagne. Evitez le village par la droite, si vous craignez les moustiques très agressifs dans le village. Derrière le village vous retrouvez une piste, à l’abandon, que l’on suit vers la gauche en direction de l’entrée des Gorgas Negras que l’on voit en contrebas. A un croisement prendre la trace de gauche qui plonge bientôt en lacet vers le Rio Alcanadre qu’il ne reste plus qu’à suivre à travers une pinède agréable jusqu’à ce que les parois se resserrent après une large confluence qui donne une idée du débit qu’il peut y avoir en crue.



L’itinéraire :

Le canyon débute par un long couloir, enchaînement de vasques et de petits ressauts. Aucun n’est très difficile, quelques petits sauts sont nécessaires.

Cette partie est plutôt facile, parfois un peu glissante. On arrive à une large cascade de 4 à 5 mètres de haut, un rappel sur piton est équipé à droite, mais il est possible de se laisser tomber dans la vasque en partant assis du bord, sans problème. On pénètre alors dans un long chaos. Il faut souvent se faufiler sous les blocs dans des passages étroits, une opposition au-dessus d’une vasque bouillonnante nécessite une parade. Quelques pas d’escalades sont nécessaires. Le canyon s’élargit et on arrive à la partie la plus technique.

Le premier rappel se trouve tout à fait à droite, le relais est d’un accès délicat. Juste au centre au-dessus d’un trou avec un tronc d’arbre en travers on trouve un spit qui permet de descendre dans ce trou. Attention, ne pas descendre au fond, s’arrêter à la première marche et sortir facilement au pied de l’autre rappel. Un petit saut permet de retrouver l’eau.

On bute ensuite sur un grand bloc coincé, le saut est possible d’en haut (8 mètres) la vasque en bas est très large et profonde, un relais est installé à droite mais est assez délicat à atteindre par fort débit.


Le ressaut suivant nécessite un rappel d’une quinzaine de mètres. Un relais est installé tout à fait à droite, un autre sur le bloc coincé au dessus de la cascade à droite, un dernier sur piton à gauche. Il est possible de sauter de là, il faut sauter au pied de la cascade et être très précis, il n ‘y a pas beaucoup de place… Le rappel depuis le relais au-dessus de la cascade me semble la meilleure solution.



Deux petits ressauts que l’on passe en opposition mènent à un grand bief d’eau très claire. Fin de la première partie.

Cette vasque est belle mais est glaciale, une fissure sur la gauche laisse échapper une eau à 6°C, paraît-il, je n’ai pas mesuré. Ce bief et le suivant sont à passer en vitesse…

On bute sur un grand chaos qu’il est en partie possible d’éviter, en partie, par une trace à droite, cette trace ramène peu à peu dans le chaos qu’on finit par traverser en se dirigeant à gauche. Ce chaos se finit par un grand bloc duquel il est possible de sauter dans un beau bief.

Vient ensuite un long passage sans difficulté où l’on progresse sur des dalles blanches et glissantes.

Un chaos se passe par la gauche et nécessite un petit saut.

Ensuite encore un long, très long passage facile avec de nombreux méandres.

Dans un virage à gauche on bute sur l’ultime chaos.

Par faible débit, il est possible de se glisser par une désescalade un peu scabreuse sous le chaos, on aboutit sur une belle cascade de 8 mètres qui se saute (rappel sur sangle à gauche).

Par fort débit monter sur le chaos, un spit à gauche permet de tirer un rappel jusqu’au bief.

Sinon monter sur le chaos, aller à gauche et contourner un trou par la droite, une sangle est coincée dans ce trou, l'utiliser pour descendre. Par une désescalade facile vous rejoignez la grande vasque d'arrivée.

Il semble qu’il soit possible de rejoindre les arbres à gauche pour tirer un rappel.

Juste derrière le virage suivant se cache un petit chaos assez piègeux, par fort débit il faut se glisser dans un trou à droite de l’eau, par faible débit, se laisser glisser dans la cascade, attention ce n’est pas large !

Fin de la deuxième partie.

Ensuite, il ne reste plus qu’à suivre l’eau .. De nombreux méandres, quelques passages où l’on peut marcher au bord, de longs, très longs biefs toujours aussi froids amènent en vue des peupliers de la Pardina de San Cristobal qui vous font rêver depuis des heures. On y arrive par un sentier à droite, juste avant, entre deux blocs, il y a une petite source potable.

Voilà c’est fait, mais ce n’est pas fini…

 

Le retour :

Trois possibilités :

Il reste à enchaîner sur les deux Peonera pour faire l’intégrale du Rio Alcanadre…(Hi !Hi !)

Note : Par bonnes conditions, pas trop d’eau, il semble qu’un seul rappel soit obligatoire, cependant le saut de 15m est redoutable…Traditionnellement nous en faisons deux à trois.

 

Matériel :